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22.11.07 Après une longue période de sécheresse - seulement interrompue par la journée de tempête à Beaulieu - la pluie s'est enfin décidée. Arrivée hier, timidement, sous forme de bruine intermittente, elle est revenue ce matin. Fortement, sans hésitation, elle a décidé de répondre à la demande, en apportant le soulagement tant espéré, abreuvant cette végétation assoiffée, presque desséchée, qui survivait à peine; même les oliviers du Pian, millénaires selon la tradition, avaient par désespoir laisser tomber leurs fruits trop petits. La pluie tombera pendant deux jours, et personne ne s'en plaint, lavant cours, rues, chaussées, places et campagnes, d'abord de son eau chargée de sable ocre, puis plus limpide .... Pour nous c'est l'occasion de nous occuper du site ... ce n'est que notre troisième jour de pluie depuis notre arrivée à Avignon, le 19 août!
Lors de notre arrivée le 28 octobre les vacances d'automne viennent de commencer et c'est une ville très animée que nous trouvons. Il fait très beau, 25° à midi, à la plage les baigneurs sont encore nombreux. C'est à la terrasse d'un bar face à la mer que nous aimerons nous asseoir au soleil. Léo et Liesbeth nos anciens voisins de ponton nous rendent visite venant de Saint-Cyr-les-Lecques où ils ont fait, comme chaque années, leurs plongées automnales. Lors de leurs passage ils prendront plaisir à se baigner ici: la température de l'eau - sans leur combinaison de plongée - étant encore très agréable. Pour faciliter nos courses ils nous apportent notre petite bicyclette de ponton. Parmi les nombreuses conférences nous assisterons à celle sur les Chants et musique traditionnels de Smyrne, le Rebetico; l'illustration musicale de Dimitri Lambrakis nous rappellera, s'il en était besoin, le but de notre voyage. Nous sommes séduits par le Lavoir-Théatre, qui avec sa nouvelle équipe, nous fait passer deux belles soirées: une comédie toute drôle - Ma colocataire est une garce - et une ballade pour amoureux - La biche Alice ira au bois Lilian chasser - d'une étonnante force poétique dont l'interprétation nous a fortement impressionnés. Le très beau Boulevard de Garavan nous mène aux cimetières du Vieux Château et du Trabuquet d'où le panorama s'étend du Cap Martin à Bordighera l'Italienne. Ces lieux de silence nous rappellent que Menton était, déjà au XIXe et au début du XXe siècle, une station très prisée des hivernants cosmopolites et un lieu où venaient se soigner de riches malades des voies respiratoires. Les nombreuses tombes de Britanniques et de Russes, souvent morts très jeunes, en témoignent. Visite de Monaco: la Condamine, Fontvieille, Monaco-Ville, le Palais, la Cathédrale, les Jardins ... Ballades dans la Vieille ville de Menton.
Le Port de Menton-Garavan est bien abrité de tous les vents. Par deux fois les 7 à 8 Beaufort annoncés se sont traduits par 20 noeuds à notre anémomètre: nous avons alors dû modifier nos pare-battage car les emplacements sont assez justes et l'amarrage sur pendille garantit moins de tenue stable qu'un catway. Comme Nehalinnia dispose d'un balcon avant ouvert avec descente nous avons été autorisés à nous amarrer étrave à quai, les deux bouts fixés sur la chaîne sont frappés sur les taquets de notre plage arrière.
Nous nous rendons à peine compte du temps qui passe car nos diverses occupations sont exigeantes (comprendra qui pourra!), tels nos cours d'italien, révisions, préparations, entraînements quotidiens. Le bateau aussi demande sa part d'attention: travail "ménager" de routine - important! -, petits aménagements techniques (passerelle, protection pour les amarres, remplacement de la vanne du réservoir des eaux noires), "rinçages" réguliers du moteur à l'eau douce - car le refroidissement est direct!
Menton se pare intensément pour les Fêtes de fin d'année. Nous avons l'impression que lorsque tout s'illuminera, la ville brillera de mille feux de Roquebrune-Cap Martin à la frontière italienne. La Fête du Citron aussi se prépare déjà, et dans le calme de notre cockpit - maintenant couvert et chauffé! - nous nous interrogeons quant à la signification du terme "basse saison" à Menton!
Côté culture - nous voulons toujours y accorder une place importante - théâtre, visites, expositions, conférences, lectures - nous avons ici de vraies belles opportunités. Le fascicule Le mois à Menton (bi-mensuel!) offre un éventail très varié ; les choix sont parfois bien difficiles. Mais ... nous avons nos fidélités: le Lavoir-Théâtre est une de nos préférences. Nous y voyons Les Bonnes de Jean Genet. Mandine, une des "âmes" de Arnika Cie (du Lavoir) nous régale d'une très belle fin d'après-midi avec C'est l'histoire d'une valise. Cette pièce qu'elle a écrite après son long séjour-voyage en Europe de l'Est nous a touchés par l'émouvante simplicité d'un conte écrit par les enfants de ces régions où misère rime avec malheur ... Ces enfants lui ont fourni ce matériau riche en humanité, qui, dans la transposition théâtrale réalisée par Mandine, a captivé, au cours de quatre représentations, un public d'enfants et d'adultes - non moins enthousiastes! Sa valise, "enrichie" par les nombreuses histoires, se transformait en scène pour les marionnettes - ces dernières également réalisées par les enfants - qui évoquaient tantôt cette guerre en Bosnie, cette pauvreté en Roumanie, cette tristesse en Bulgarie ... Magnifique talent pédagogique aussi, que sa capacité d'impliquer dès le début de la représentation, les nombreux tout jeunes spectateurs en les responsabilisant: ils devinrent éclaireurs d'histoire, faiseur de pluie etc.
Notre visite au Jardin du Val Rahmeh, à voir dans notre album-photos.
28.12.07 Première journée d'un ensoleillement croissant: 1' de soleil en plus, une page est donc tournée! Ephémérides pour Menton aujourd'hui: soleil - lever: 08H08, coucher 17H00. Ce ne sont sans doute pas ces considérations, somme toute assez particulières, qui intéresse la foule qui prend possession de la ville et de ses attraits commerciaux. La patinoire, la piste de luge et le village de Noël (!) connaissent un vif succès; la rue piétonne Saint Michel est noire de monde et nous ne nous y risquons guère plus! La promenade du bord de mer à l'heure où le ciel se pare, par-dessus le Cap Martin, de ces belles couleurs rouge-orange, exerce sur nous un attrait certain, malgré la circulation qui s'est intensifiée ces derniers jours. A la fébrilité festive nous préférons la belle promenade tranquille par le Boulevard de Garavan pour regagner le port.
Le beau temps est revenu la veille de Noël après une absence de 48 heures: dans l'interval nous avons eu droit à une pluie, qui, sans discontinuer, a inondé l'horizon. Nous comptons donc depuis notre arrivée en Méditerranée 10 jours de pluie ... en quatre mois! Les températures moyennes se situent maintenant autour des 13 à 16 degrés à l'heure de midi mais les nuits sont assez fraîches. Le mentonnais: nous avons trouvé à la Société d'art et d'histoire du mentonnais réponses aux questions que nous posions quant à ce parler qui, en option, fait partie du cursus du baccalauréat pour près de 120 élèves sur les - environ - 620 qui fréquentent le lycée. Notre hivernage nous aura également permis d'assister à une conférence de Jean Lacouture. Dès notre arrivée à Menton, Eric en avait noté la date et il ne se passait pas une semaine sans qu'il ne la rappelle. Moment important, donc, que la rencontre avec ce journaliste de très grande renommée, qu' Eric se plaît à lire - et à écouter - depuis quelques dizaines d'années!
29.12.07 Nous avons reçu les cartes Tidesend Italie en un portfolio de 33 cartes: ces cartes sont des reproductions en format 2/3 noir/blanc des originales (voir "Kortom" 2.1.2 et 7); avec un crayon de couleur bleu Kaat entreprend la coloration de la zone entre les lignes 0m-10m, opération qui nous donne une lisibilité tout à fait satisfaisante. Ainsi commence la préparation de nos navigations de printemps. Le calendrier rythme déjà nos préoccupations futures: dans trois jours le Nouvel An, dans trois mois Pâques ...
Mais nous avons aussi fait la connaissance de quelques voileux, qui ont un emplacement dans le port; ils confirment ce dont nous nous doutions déjà: ici on navigue peu, on part encore moins en croisière. Mais ils nous apprennent beaucoup sur les ports et les mouillages de la côte ouest italienne et des îles. Ainsi nous trouvons des confirmations, nos horizons se concrétisent: la beauté de Ponza, Ventotene, Portovenere, Giglio, Ischia, Amalfi, Procida ... Maria - elle et son mari Silvio, naviguent depuis plus de trente ans en Méditerranée - nous dresse une liste très complète des ports - de Bordighera à Santa Maria di Leuca dans le nord du Golfe de Tarante - enrichie de ses jugements et de ses conseils, Silvio nous indique des endroits et situations à son avis problématiques; Mady et Michel, des Belges, qui ont un bateau ici depuis 1972 et puis se sont établis définitivement à Menton - nous communiquent leurs expériences; Marisa, leur amie italienne nous parle de ses expériences grecques - le bateau est actuellement dans le port de Kos. Ce qu'ils nous transmettent est de l'information utile, rationnelle et concrète, point la trop fréquente "Geste du Moi" et autres Hauts faits marins! Silvio veut me convaincre des avantages de l'acquisition - en plus de notre NAVTEX - d'un récepteur BLU même basique pour la réception de cartes météo, il m'explique avec enthousiasme et minutie sa façon de faire; montagnard et plongeur, il insiste aussi sur l'importance de disposer d'un équipement de plongée - simple et léger - achat que nous étudions déjà depuis quelque temps ... (ah, cette limitation de place évidente!).
Notre hivernage où routine et quotidienneté alternent avec nouveauté et surprise: Kaat parachève la coloration de nos cartes-portfolio, nous suivons maintenant les cours d'italien de Patrizia Marliere - professeur enthousiaste et engagé -, à la Maison des Loisirs, non plus une mais deux fois par semaine, en parallèle nous arrivons aux dernières pages de notre méthode Assimil - nous reprenons déjà systématiquement les premières - et nous ne ratons pas une occasion de déguster un petit noir ou un cappuccino au Jardin du café, notre torrefacteur artisanal dans la Vieille ville. Dans le petit café l'ambiance, parfois digne d'une scène de Pagnol, est bien pour nous plaire. Les conférences sur deux grandes figures artistiques du XVII siècle - le grand auteur de tragédies, Racine, et sur le peintre caravagiste Georges de La Tour -, nos fréquents passages à la bibliothèque municipale - nous réservons les livres que nous avons emportés pour les "temps et lieux de disette" -, le travail de traduction tri-lingue de notre site que nous avons entrepris (même partiel!) font que nos occupations sont, en janvier aussi, très variées. Nous osons à peine l'avouer, mais souvent nous ressentons - avec un luxueux désespoir, relatif mais non moins certain, bien sûr - les limites d'une journée de 24 heures!
19.02.08 Menton vit maintenant au rythme de la 75e Fête du Citron. Par cars entiers touristes et visiteurs affluent de partout pour assister aux nombreux Corsos, visiter les Jardins de lumières, acclamer le Spectacle des Iles, admirer les divers feux d'artifice. Les hôtels affichent complet. De nombreux restaurants, cafés et commerces se sont parés d'oranges et de citrons. Les festivités ont débuté samedi passé - le 16 - et se poursuivront jusqu'au 5 mars. Le large Boulevard des Jardins Biovès, qui traverse la ville du Casino - en front de mer - jusqu'au pont du chemin de fer - en direction de la route de Sospel - est, avec la Promenade du Soleil, en bordure de mer, le centre de cet événement qui livre la ville à un carnaval de géants, saltimbanques et fanfares. La météo est invitée à se joindre à la fête mais les premiers jours - le week-end - elle semble rechigner.
Dans le port nous sommes - heureusement - un peu à l'écart des bruissements et roulements carnavalesques. Si autour du Casino, dans les Jardins et par le bord de mer - où ont été érigés des murs de tribunes - retentissent tambours, sifflets, tam-tams et musiques, dans notre Port de Garavan, calme et silence relatifs règnent - du moins en semaine!
Lentement, nous nous préparons à nous séparer de notre agréable havre où nous auront passé un hiver accueillant. Visites de contrôle chez médecins et dentiste devraient nous permettre de partir rassurés. Nous venons de recevoir les cartes Imray pour la Grèce ionienne, Kaat, qui a terminé son travail de coloration des cartes Tidesend pour l'Italie, poursuit la préparation - et l'étude des côtes - par quelques mises à jour et corrections. Mais, dans nos lectures nous avons déjà commencé de naviguer, par le génie d'Homère compagnons d'Ulysse, le long des côtes mythiques de la Mer du Couchant et de la Mer du Levant. Dans d'autres lectures, Victor Hugo nous fait vivre les fortunes des gens de mer. Mais dans d'autres livres encore, nous replongeons dans cette actualité de Françoise Giroud et de Danielle Mitterrand, lorsque le prestige charmant de la France nous séduisait. Lorsqu'une certaine culture politique n'était pas seulement le miroir chimérique et tourbillonnant d'un seul homme. Lorsque malgré les déceptions, le souffle de l'Espoir était plus fort, plus fécond, plus beau que la frébrile et désolante agitation dans la vitrine médiatique.
Nous poursuivons également la découverte - ou, parfois, la redécouverte - de l'arrière-pays en compagnie de Michel et Mady. Ainsi une première ballade nous emmène sur les hauteurs derrière Monaco vers Peillon, Peille, La Turbie et le Trophée des Alpes, monument sur la Via Iulia Augusta, dédié à l'empereur Auguste. Une semaine plus tard nous découvrons de grandioses panoramas lors d'une promenade en montagne - au départ de Castellar, au dessus de Garavan. Du Plan du Lion et du Mont Carpano nous verrons au nord, les sommets enneigés des Alpes, à l'est les montagnes de Ligurie et la côte vers San Rémo, au sud, le bleu de la Mer Méditerranée baignée dans le soleil dont les rayons entreprennent son réchauffement et puis, cette ligne plus sombre à l'horizon qui porte le reflet de la Corse, à l'ouest les îles, la Riviera, et le Massif de l'Esterel. Ces solides marches nous font apprécier la beauté majestueuse, grandiose de ce pays de montagne, le charme parfois austère des villages, le silence dans le GR 52, qui nous invite dans sa trace rocailleuse, où règne le silence, bordée déjà de multiples éclosions de fleurs annonçant la belle saison, les herbes, qui par leurs parfums et senteurs viennent charmer nos sens.
Les tarifs du chantier sur le port sont plus que prohibitifs et le devis bien trop étendu pour l'entretien limité dont Nehalinnia a besoin: contrôle et éventuellement remplacement des anodes, petite intervention de nettoyage sur l'hélice et certaines parties de la carène. De plus, aucun travail ne nous serait autorisé pendant la mise à terre, même pas le polissage de la coque! Nous avons fait appliquer avec un soin particulier, lors de la préparation du bateau - sur les conseils du chantier Ship Support à Nieuport - un antifouling à matrice dure qui a, en majeure partie, sauvegardé la propreté de la coque. Abandonnant les propositions du chantier aux grands yachts qui y subissent travaux et entretiens très complets. nous nous adressons, suivant les conseils de nos amis dans le port, à un plongeur aux prix à la hauteur de notre petit voilier!
04.03.08 Une basse pression relative - brève mais récurrente - sur la Mer de Ligure et ce sont des perturbations qui passent au large de la Riviera, sur la Corse. La tradition populaire qui veut que le temps se montre capricieux lors de la Fête du Citron est donc à nouveau confirmée: pas de vrai mauvais temps mais tantôt
10.03.08 Olivier, notre fils, est arrivé jeudi pour de brèves mais chaleureuses retrouvailles; la météo ne participe pas à nos réjouissances: de fortes averses, bruines et puis à nouveau - et toujours - de la pluie conditionnent sa visite-éclair. Du Boulevard de Garavan il ne retiendra que l'image d'une ville détrempée, une mer d'un gris sombre, et un horizon perdu; de la chambre de son hôtel, que le souvenir d'un port noyé et désert. Mais l'exquis chocolat chaud du Gran Café, le bon café parfumé du Jardin du Café chez Ange, le succulent plat de keftèdès de Kaat, dégusté au chaud sous la tente de cockpit, participent à la fête de cette brève convivialité! Samedi midi déjà le bus Aéroport Express l'emmène à nouveau vers l'aéroport de Nice.
Pour nous maintenant, " au boulot! " , car le bateau ne nous rend jamais la tâche facile! Eric Neels nous a envoyé le nouveau routeur: comme des problèmes de logiciel répétés sur notre portable ont donné pas mal de fil à retordre, nous préférons doubler le système de lecture des cartes électroniques Navionics. Son installation, pourtant simple, n'est - comme toujours - pas évidente sur notre petit voilier! Autre problème auquel nous voulons donner une solution: nous avons déjà dû remplacer par deux fois la vanne double synthétique Alppa du réservoir des eaux noires - et la détartrer fréquemment. L'axe métallique ne faisant pas bon ménage avec le fourreau en plastique, le système reste simultanément mi-ouvert sur les deux tuyaux d'évacuation. Manuel, connu ici et jusqu'à Beaulieu pour son bon travail sur l' inox-316, nous confectionne une vanne multiple qui devrait apporter une solution plus fiable. Nous avions constaté lors du démontage que les conduites (diam.38) - vieilles seulement de trois ans - avaient déjà perdu par le tartre 1/3 de diamètre. Aussi nous n'hésitons pas et décidons de nettoyer et de remplacer toute la tuyauterie.
Pluie battante et orage sont déjà de retour dès ce dimanche soir, la journée ayant profité d'une relative accalmie - et nos travaux aussi! Alors que sur l'ouest de la France la tempête s'attaque aux côtes bretonnes - dépression Mer d'Irlande (955 hPa) -les perturbations associées exercent leur influence jusqu'en Méditerranée: la dépression de 1014 hPa sur le S de la France se creuse (1007 pHa) et se décale sur le Golfe du Lion. Par le SE un petit front chaud très actif traverse la Mer de Ligure. Un temps de chien donc! La dépression sur le Golfe de Gênes se creuse (997 hPa): pour le large un BMS coup de vent (SW 8) est émis pour ce soir et demain, pour la zone des 10 milles de Cannes à Menton, c'est un Avis de grand-frais de SW. (10.03.08)
11.03.08 Ce mardi matin, beau temps. Oubliés la pluie, le vent, les BMS. Ciel bleu et soleil: c'est le retour de la haute pression. Parfait ... mais un peu tard tout de même ...
23.03.08 Le printemps. Belle ballade au départ de Castillon vers La Pierre pointue.
Pâques. Après une période de beau temps, c'est bien différent aujourd'hui. Fraîcheur et nuages,mais rien à voir avec le temps de chien qui sur la Nord gâche le week-end de Pâques. Hier samedi, par temps beau mais venteux, la montagne brûle au-dessus de Garavan. Quarante-cinq hectares sont la proie des flammes: le feu à quelques mètres des premières habitations du haut, les Canadairs, qui, en rase-mottes, tentent de noyer les foyers, les sapeurs pompiers et forestiers qui, dans les taillis et les pinèdes bataillent pour enrayer et circonscrire le feu, fumées et cendres sur le port ... De rouge et d'orange la nuit reste éclairée, et, de taches bleues des girophares, qui trahissent la présence et le travail incessant des hommes du feu. Au Lavoir-Théâtre, ce soir-là, nous assisterons à La cantatrice chauve d'Eugène Ionesco. Dimanche de Pâques, au matin: retour des Canadairs pour éteindre les derniers feux ...
29-30.03.08 L'heure d'été. Journées ensoleillées et températures agréables. Orages au cours de la semaine. Les bulletins météo annoncent toujours pas mal de vent, mais dans le port de Garavan, on s'en aperçoit à peine, alors que certains sommets sont toujours couverts de neige. Retour d'un vrai beau temps clément. Nous en profitons pour nos "travaux d'entretien".
04.04.08 Nous suivons maintenant l'évolution de la météo avec un intérêt particulier et une attente certaine! Pour dimanche et lundi un grand-frais d'ouest est à nouveau prévu,suivi pour mardi d'un temps généralement plus médiocre. Nous verrons. Nous espérons néanmoins un temps agréable pour nos premières journées
construction est fortement sollicitée par la fixation de la passerelle. Heureusement que nous puissions faire appel au bon travail de Manuel pour l'inox; le teck nous le trouverons à Vintimille au Centro legno grâce à Osvaldo qui nous y emmènera. Sur le port il a établi son atelier d'entretien moteur et hors-bord qu'il avait à Turin. Nous profitons de ce passage à Vintimille pour acheter une carte SIM (numéro d'appel italien) pour notre portable de réserve.
Chez ces chaleureux migrants italiens, fort travailleurs, originaires de la région d'Ancone, nous avons passé autrefois de nombreuses et très agréables vacances. C'est là qu'en 1982 Olivier a fait ses premiers pas le jour de son premier anniversaire. Emus, nous avons promis de venir la voir dès notre retour. L'huile d'olive, d'un profond jaune-or, de sa récolte limitée, parfumera parfaitement nos salades..
Au cours d'italien aussi nous prenons congé de nos "condisciples": Marie-Anne a préparé une succulente quiche; elle sera dégustée et arrosée de levées de verre pour nous souhaiter la réussite de notre projet. Nous remercions notre chaleureuse et dynamique professoressa Patrizia en lui offrant de petites attentions en accord - nous l'espérons - avec son style didactique original et engagé!
Alors, si les conditions météo voulaient se montrer clémentes la semaine prochaine ... Mais une trop longue période de mauvais temps n'en finit pas de repousser la date de départ...
La suite de notre voyage: 3. L'Italie et ses îles. (2008) Pf 4 Retour à la page précédente: 2.1. De Port-Saint-Louis-du-Rhône à Menton. (2007). Pf 3.1 Retour à l' Aperçu général, cliquez ici.
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14-nov-19
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